Ses oeuvres se caractérisent par un style résolument africain et s'inspirent de l'art statuaire traditionnel. A travers ses oeuvres, Mme Makoumbou met en valeur les activités sociales de la femme africaine. Cette artiste est également influencée par les courants de l'art réaliste, expressionniste et cubiste.
Depuis 2002, elle a créé plusieurs sculptures en matière composée, notamment de la sciure et de la colle à bois sur une structure métallique représentant les métiers des villages africains qui tendent à disparaître. Certaines de ses sculptures ont plus de trois mètres de haut, indique le document.
Avec les peintures à l'huile, elle utilise généralement le couteau. La variété de ses toiles s'illustre dans un style nettement africain à partir de l'art statuaire traditionnel.
La plasticienne se considère un peu comme une artiste archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l'Afrique en général, et du Congo en particulier, et s'exprime souvent dans ses interviews sur le respect des notions idéologiques de l'identité et de la diversité culturelle. Elle a toujours accordé une grande importance à la question du sens dans l'art et du rapport entre l' artiste et son public. Elle s'est réellement engagée très jeune dans l'art, à partir de 1989.
C'est à partir de 2003, qu'elle a entamé une importante carrière internationale, et expose maintenant dans le monde entier. En sept ans, elle a participé à 154 expositions collectives ou individuelles dans le monde, sans compter ses 19 participations dans son pays natal, a-t-on appris.
Elle a déjà présenté ses oeuvres au Congo-Brazzaville, Gabon, en France, Belgique, au Niger, Cameroun, aux Etats-Unis, en Côte d'Ivoire, Tanzanie, Allemagne, au Sénégal, Maroc, en Espagne, Suède, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Suisse et au Canada.
L'artiste possède un atelier à Bruxelles, en Belgique, mais elle continue parallèlement de travailler à Brazzaville un ou deux mois par an, précise le document.
