Cette première édition de la rentrée du livre fait suite aux recommandations issues de la célébration de la Journée du livre et du droit d'auteur, organisée à Brazzaville en avril 2011. Elle prévoit des conférences sur des thèmes comme "Vision de femme"; " La jeunesse face au livre" ; "Le livre et les nouveaux médias : enjeux et défis" ainsi que "Livre, lecture et réussite" en plus des jeux concours sur la littérature négro africaine et sur l' orthographe.
Ouvrant ces journées qui s'achèvent jeudi prochain, le ministre congolais de la Culture et des Arts, Jean Claude Gakosso, a souhaité que cette rentrée du livre permette à tous les publics de renouer avec la culture du livre et de la lecture et de faire des bibliothèques des lieux de prédilection intellectuelle et de fréquentation quotidienne.
Il a fait savoir que le gouvernement s'emploie à créer les conditions susceptibles d'aider à la promotion du livre et de la lecture, condition sine qua non au développement de l'homme, acteur central de l'émergence dont le Congo a si soif aujourd'hui.
"Le livre reste le compagnon inséparable pour celui qui veut s' instruire, posséder les choses de la connaissance, participer à la gouvernance du monde et à la belle aventure de l'histoire des hommes", a-t-il affirmé.
Pour lui, la littérature congolaise contient un ferment nourri à la source de ses traditions orales assimilées au fil des siècles; elle est le reflet de la société qui l'a fécondée, et a débordé les frontières de l'Afrique par l'attribution à l'écrivain Alain Mabanckou tour à tour du Prix des cinq continents et du Prix Renaudot.
