Mali: une vingtaine de jihadistes tué ou capturé par l’armée française

Afriquinfos
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Gao (© Afriquinfos 2017)-La force française Barkhane a tué ou capturé une vingtaine de jihadistes ce week-end, au sud-ouest de Gao (Mali), dans zone où un soldat français avait été tué le 5 avril près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé dimanche l’état-major dans un communiqué.

« Depuis samedi 29 avril, la force Barkhane est engagée dans une opération qui a permis de neutraliser près d’une vingtaine de terroristes dans la forêt de Foulsaré à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, au sud-ouest de Gao », a-t-il indiqué.

Ils ont été tués ou capturés, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger, sans plus de précisions.

Des avions de chasse Mirage 2000 ont d’abord effectué des frappes sur des dépôts logistiques repérés lors d’une récente opération dans la forêt, considérée comme un refuge de groupes terroristes armés.

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C’est lors de cette opération que le caporal-chef du 6è régiment du génie d’Angers, Julien Barbé, avait été tué, victime de tirs directs.

La force Barkhane mobilise 4.000 soldats français sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie).

Elle a pour mission « d’appuyer les forces armées des pays partenaires » dans leur lutte contreterroriste et de « favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises », souligne le communiqué.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l’intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

Le caporal-chef Barbé avait été tué lors d’une opération conjointe avec les forces maliennes et burkinabés. Lors de cette opération, menée du 27 mars au 10 avril, deux jihadistes ont été tués, huit capturés et « plusieurs dizaines de suspects » remis aux autorités burkinabés, selon l’état-major français.

Vignikpo Akpéné