Les 5 principaux risques pour les entreprises africaines en 2020 (Cabinet Control Risks)

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Londres (© 2019 Afriquinfos)- Le Cabinet de Conseil spécialisé dans la gestion globale du risque, Control Risks se projette déjà dans l’année prochaine et informent les entreprises africaines des principaux risques auxquels elles feront face.

Dans son rapport annuel, Risk Map, Control Risks a identifié cinq (5) principaux risques qui pourraient entraver la bonne marche des entreprises africaines en 2020. Le cabinet a notamment cité : la géopolitique et la campagne électorale américaine ; la société militante porteuse de jugement ; la guerre cybernétique qui franchit un nouveau palier ; l’anxiété économique conjuguée à la fragilité politique et l’absence de stratégie pour certains leaders.

Dans le détail dans le premier cas pourtant si la géopolitique et la campagne américaine, Control Risks indique que « le battage médiatique de la campagne et les perturbations liées à la procédure de destitution se répercuteront sur les interventions américaines dans le monde ». A cela s’ajoute, la pression que tenteront de mettre les alliés et adversaires américains, comme la Corée du Nord, l’Iran ou même l’État islamique sur une campagne déjà tendue.

En deux, le cabinet voit comme risque, les pressions sociales et l’activisme coordonné autour de questions telles que la protection de l’environnement, les droits politiques et de l’homme, les inégalités et la vie privée qui « intensifient les exigences envers les entreprises, et plus seulement envers les gouvernements ». Il faudra en faire plus en 2020 s’agissant de la responsabilité sociale des entreprises. Les cyberattaques qui se font de plus en plus fréquentes et de plus en plus en dure seront aussi une menace pour les entreprises l’année prochaine. A  ces trois risques faudra ajouter : l’anxiété économique conjuguée à la fragilité politique ainsi que le manque de stratégies de certains leaders du monde. Pour Control Risks, « l’année 2020 s’annonce comme une année où les freins à l’escalade des incidents seront absents. Un monde où la résilience au niveau de l’État est faible et où les solutions à long terme prennent trop de temps à trouver. Qu’il s’agisse d’une guerre commerciale mondiale, d’une cyberattaque ou d’un accrochage frontalier régional, la situation pourrait dégénérer plus rapidement en l’absence de tout contrôle international. Les entreprises auront besoin d’une stratégie pour un monde intensément tactique. »

- Advertisement -

S.B.