Le dossier sahraoui débattu au sommet Nouakchott

Afriquinfos
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Nouakchott (© 2018 Afriquinfos)- Au sommet de Nouakchott, le dossier Sahraoui a été abordé.

Pour trouver une solution au conflit entre le Maroc et la République arabe sahraoui démocratique (RASD), les chefs d’Etat africains réunis à Nouakchott au 31è sommet de l’UA, ont décidé de désigner un « quartet » composé de trois présidents et du président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, pour tenter de résoudre les divergences qui opposent les deux parties.

Un « mécanisme africain » va donc être mis en place pour aider les Nations unies à tenter d’amener le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à résoudre leur conflit. Il sera composé d’un « quartet » de dirigeants du continent, comprenant le président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, ainsi que la « troïka » des chefs d’État africains, c’est-à-dire le président en exercice de l’UA, son prédécesseur et son successeur.

En clair, seront chargés de cette mission, les présidents, rwandais Paul Kagame, Guinéen Alpha Condé et l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. À partir de janvier 2019 M. Kagamé cédera sa place au président en exercice suivant, qui devrait être issu d’Afrique australe, région traditionnellement plus favorable à la RASD.

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Il est donc évident d’estimer que cet accord a été possible, parce que le Maroc, et la RASD, ont jugé que leurs intérêts fondamentaux étaient préservés. Rabat voulait en effet que l’ONU demeure en charge de ce dossier, tandis que la RASD, elle souhaitait faire entrer l’UA dans cette médiation. Les dirigeants  doivent officiellement se prononcer sur cette décision ce lundi 2 juillet en clôture du sommet de Nouakchott.

Il faut souligner que sur les 30 chefs d’État attendus, 25 ont fait le déplacement, dont le Nigérian Muhammadu Buhari, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa et le Sénégalais Macky Sall.

Xavier-Gilles CARDOZZO