La France plus que jamais aux côtés du Mali face à la menace jihadiste qui ne faiblit pas

Afriquinfos
2 Min de Lecture

Bamako (Afriquinfos 2016) – Le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé mercredi dernier devant les députés maliens  que son pays  resterait  au côté du Mali «tant que la menace jihadiste continuera de peser sur le destin de ce pays et de cette région».

«Nous n’avons pas le droit d’abandonner nos frères africains au moment où précisément ils ont le plus besoin de nous pour consolider des équilibres encore fragiles», a déclaré le Premier ministre. Avec force et vigueur, le chef du Gouvernement français a réitéré la position de l’Hexagone. «Je veux le dire avec force ici: sans l’action de la France, une partie du continent africain aurait complètement basculé, comme plusieurs chefs d’Etat africains l’ont rappelé (au ministre de la Défense) Jean-Yves Le Drian, à Lomé, au Togo, en début de semaine. Nous aurions assisté à des massacres de masse. Nous aurions, aujourd’hui, un califat au cœur de l’Afrique», a-t-il indiqué.

Selon Manuels Valls, « le chemin de la stabilité du Mali est encore long», «la sécurisation du Nord est lente à intervenir», «le processus de réconciliation nationale tarde à se concrétiser», des «groupes terroristes continuent de déstabiliser la région du Sahel». C’est pourquoi, il s’est demandé lors de son intervention à l’Assemblée nationale malienne: «quel message enverrions-nous si nous envisagions un départ ou même une réduction de notre effort»? Visiblement, c’est au regard de cette situation d’instabilité qu’il a réaffirmé l’appui de la France au Mali en proie depuis 2012 aux groupes jihadistes.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 dans les mains de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les islamistes  ont été  chassés après le lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais les forces maliennes ne contrôlent pas certaines zones qui leur échappent, malgré la signature de l’Accord de paix en  juin 2015, entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

- Advertisement -

Anani  GALLEY