Affaire de Trafic de bébés au Niger: le verdict sera connu le 28 février

Afriquinfos
3 Min de Lecture

Niamey (© 2018 Afriquinfos) – Le  délibéré du procès portant sur un trafic de bébé sera connu le 28 février prochain. L’annonce a été faite ce mercredi à Niamey lors du procès en cassation de l’opposant Hama Amadou, arrivé deuxième à la présidentielle de 2016 et condamné à un an de prison.

« Le procès a eu lieu ce mercredi devant la cour de cassation qui doit délibérer le 28 février », a affirmé à l’AFP une source proche du dossier, sans plus de précision.

Actuellementà l’étranger, Hama Amadou, ancien Premier ministre et ex-président du Parlement, avait été condamné par contumace à un an de prison en mars 2017 par la cour d’appel pour « recel d’enfant » dans un trafic international de bébés.

Hadiza Amadou, une des épouses de Hama Amadou, a également écopé « d’un an de prison ferme ». Ses avocats avaient décidé de se pourvoir en cassation, alors qu’elle était sortie de prison début décembre 2017, après avoir purgé la totalité de sa peine, selon ses proches.

- Advertisement -

Une vingtaine de personnes impliquée dans l’affaire-ci avait condamné à un an de prison ferme le 13 mars 2017, par la Cour d’appel de Niamey

Un seul des accusés, considéré comme le cerveau du trafic a été condamné à 5 ans ferme. Les autres – dont un ex-ministre, des banquiers, des hommes d’affaires, un officier de l’armée, ainsi que leurs épouses – étaient notamment poursuivis pour « supposition d’enfants », un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde. Tous ont été condamnés pour avoir participé à un trafic de bébés qui aurait été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin.

Ecroué durant quatre mois à son retour d’exil le 14 novembre 2015, Hama Amadou avait été évacué d’urgence pour raisons de santé le 16 mars 2016 en France, quelques jours avant le second tour de la présidentielle remportée par le sortant Mahamadou Issoufou.

L’opposant dénonce un procès « politique » dans cette affaire qui empoisonne le climat politique nigérien depuis trois ans.

I.N